Marathon de la Rochelle 2008

Et voilà, pour la troisième fois je me présente au départ du marathon de la Rochelle ! Après une préparation bouleversé par une périostite en 2006 je réalisais un chrono de 3h24. En 2007, c’est sûrement l’inconscience de la jeunesse qui me laissa partir beaucoup trop vite (les 10 premier km en 41min) et me mena droit dans le mur vers le 37ème km, le chrono final sera de 3h07.

L’objectif de cette année : retenter la barre des 3h !

Arrivé vers la fin d’un entraînement très bien suivit (du point de vue « contenue des séances ») mais à l’ouest au niveau « récupération et horaire des séances », je me lève le lundi précédent le marathon avec une douleur au talon. S’ensuivit le reste de la semaine sans pouvoir courir et à me demander si je vais pouvoir courir ce marathon !!

Petit test le samedi matin ; en footing ça fait toujours mal par contre des que j’accélère un peu je ressens beaucoup moins la douleur ; c’est bon, je suis décidé je vais courir. Direction la Rochelle.

Les prévisions météo ne sont pas terrible : 4°C et des averses de pluie !

09h00, le départ est donné, je me cale aux pieds du meneur d’allure des 3h. Cette année, je fais pas trop le malin…

8800 participants c’est un peu le bordel, on est énormément à vouloir suivre le meneur des 3h, quelques chutes dans les virages…

Dès le départ je sens que ça va être dur, je suis pas hyper à l’aise, le cardio est un peu haut, mais bon, je me dis que ça va se calmer vers le 15ème km et puis bizarrement je n’ai pas mal au talon.

Parti avec un maillot court et un maillot long par dessus, je commence à avoir chaud vers le 10ème km, je décide de jeter le long..

Passage du semi, dans les pieds du meneur d’allure en 1h29min36s, je transpire déjà et je me demande comment je vais faire pour tenir encore un semi à cette allure !! Je m’accroche, mais en plus du fait que je commence à galérer, j’ai l’impression que le meneur accélère ! Effectivement, nous passons les 30 km à une allure de 2h58 pour le chrono final ! C’est alors que je me dis que si je continue à ce rythme j’irai droit dans le mur ! Je me laisse distancer par le meneur et me cale à mon allure, mais apparemment le mal est déjà fait ; ma vitesse ne fait que chuter et ma douleur au talon revient un peu. Je m’arrête au ravitaillement du 35ème km, un bon gros verre de coca pour changer des gel et du verre d’eau, des fruits sec et c’est reparti…     …très lentement ! Impossible de relancer la machine. 2 km de galère mais je me rend compte que je ne suis pas le seul. J’arrive progressivement à reprendre un peu de vitesse et commence à doubler ceux qui galère (chacun son tour !). 40ème km j’ai les jambes en feu mais j’entend le speaker de l’arrivée, je donne donc tous ce que j’ai pour finir avec un meilleur chrono que l’année dernière, je retrouve mon allure initiale (4’15 /km) et 500m avant l’arrivée une foule nous accueille et nous applaudie alors j’accélère encore !

Arrivé en 03h06min01s j’ai les jambes complètement cuite. Un peu déçu de ne pas être passé sous les 3h mais tout de même (un peu) content d’avoir pu courir alors que 2 jours avant j’arrivais à peine à posser le talon par terre.

Benoit D.